Call for papers: “Polizie e territori nell’Europa napoleonica. Dalla scala locale a quella imperiale – Police et territoires dans l’Europe napoléonienne. De l’échelle locale à l’échelle impériale” (scadenza: 15 marzo 2021)

Call for papers / Appel à communication
Colloque international / International Symposium / Convegno internazionale
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Police et territoires dans l’Europe napoléonienne
De l’échelle locale à l’échelle impériale

Policing and Territories across Napoleonic Europe
From Local to Imperial Scale

Polizia e territori nell’Europa napoleonica
Dalla scala locale a quella imperiale
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(English and Italian below)

La police napoléonienne offre ce paradoxe d’être à la fois familière et méconnue. Au sein de l’historiographie consacrée à la police, peu de périodes suscitent en effet autant de fantasmes que le Consulat et le Premier Empire. L’image de la toute-puissance de la police napoléonienne tient, aujourd’hui encore, à l’attrait pour les complots d’État et pour les grandes figures du régime qui ont, souvent ellesmêmes et dès le XIXe siècle, contribué à assoir la réputation sulfureuse de cette institution. Depuis quelques années cependant, les travaux se multiplient et renouvellent en profondeur les connaissances sur les différents aspects de la police du régime napoléonien. Si des éclairages sur certaines pratiques policières (Le Quang, 2020) ou certaines régions de l’Empire (Lignereux, 2012 ; Denys, 2013 ; Renglet, 2016 ; Lucrezio Monticelli, 2018 ; Saggiorato, 2019) mettent désormais en lumière l’hétérogénéité, la part de modernisation autant que les difficultés sur certains terrains sensibles de l’expérience de la domination napoléonienne, force est de constater que nombre de pans du système policier impérial demeurent des zones d’ombres.
Ce colloque international a pour objectif d’interroger le lien entre la police et l’espace impérial, en étudiant l’administration, les pratiques policières et le contrôle du territoire dans les départements dits « de l’intérieur », dans ceux annexés, ainsi que dans les différents espaces placés sous contrôle impérial, comme les États satellites et les territoires ultra-marins. Il ambitionne de mettre en lumière la diversité des configurations policières et leurs évolutions dans l’Empire, en comparant plusieurs profils d’espaces : départements anciens/départements annexés, départements frontaliers/départements ruraux de l’intérieur, colonies, espaces sous domination militaire, etc. ; et de les tenir ensemble pour interroger différents aspects de l’ordre public dans chacun de ces espaces, à diverses échelles. Ainsi, il est possible de réfléchir également aux relations d’interdépendance nouées entre les différents échelons de la hiérarchie policière et entre les différents espaces de l’Empire dans le but de faire ressortir les réseaux de surveillance et de contrôle qui connectent les territoires administrés par le régime impérial et leur bureaucratie.
Un premier axe d’études cherche à questionner l’existence ou non d’un système policier centralisé, en réinterrogeant le rapport entre centre et périphérie(s) (Broers, 2001). Cet axe questionne aussi le rapport du maintien de l’ordre avec le politique, en envisageant le rapport entre l’ordre public local et les directives venant de Paris. Dans cette perspective, le rôle des conseillers d’État chargés d’arrondissements de police (créés par Fouché) constitue par exemple un point d’accroche pertinent pour saisir comment circulent les informations et les directives entre l’échelon central et l’échelon local. Ce premier angle d’attaque permet également de comparer différents espaces, et de questionner la coexistencede plusieurs « mondes policiers » dans l’espace napoléonien (Lignereux, 2012) : face à certains départements considérés par la police comme « sensibles », et focalisant l’attention et les moyens policiers, d’autres départements, notamment les départements ruraux, semblent bien plus délaissés – y compris par l’historiographie passée ou actuelle. Il invite aussi à observer les héritages à travers la réinterprétation des pratiques, le maintien des hommes en place et la réutilisation des techniques des polices d’Ancien Régime. On peut donc interroger la manière dont le maintien de l’ordre public s’incarne de différentes manières selon ces différents espaces, en questionnant comment – et par qui – est exercée la police quand les moyens matériels et financiers manquent. On peut envisager ainsi le rôle spécifique de la municipalité (échelle locale) en matière de maintien de l’ordre, celui du préfet (échelle départementale), mais aussi comment, à une échelle encore plus « microscopique », l’ordre public est exercé grâce au concours de différents acteurs socio-institutionnels (les policiers, les gendarmes, l’armée, les gardes nationales, les gardes champêtres et forestiers, ainsi que les curés de paroisse et les notables…). Cette optique comparatiste s’enrichirait de contributions sur l’ordre public dans les colonies françaises, visant à considérer la spécificité ou non de tels espaces sur le plan du maintien policier de l’ordre ; mais également sur les différents espaces dominés (royaume de Westphalie, royaume de Naples, etc.) en questionnant notamment les interactions entre les autorités impériales et leurs homologues dans les États satellites. En outre, l’analyse des rouages du système policier impérial et de sa bureaucratie ne peut faire l’impasse sur la question des archives de la police. Une attention particulière sera donc portée sur leurs caractéristiques et leurs usages.
Un second axe d’études vise à soulever l’existence de connections policières à l’échelle impériale à travers l’examen de plusieurs cas de figure. Cette perspective d’analyse multiscalaire, qui prend en compte les évolutions récentes de l’historiographie liées notamment à l’imperial turn (Cooper, Burbank, 2010), permet de faire ressortir les adaptations du dispositif policier impérial dans des contextes différents (locaux, régionaux comme transrégionaux) où la police napoléonienne (ou les différents acteurs chargés de missions policières) doit agir. Comme l’ont montré les travaux collectifs dirigés par Catherine Denys (2012), les modèles administratifs circulent et s’hybrident au contact des terrains où ils sont implantés (voir
aussi Lignereux, 2012). Dans ce sillage, il ne s’agit pas seulement d’étudier la transmission des ordres « par le haut » et leur application (ou non) sur le terrain, mais également les circulations horizontales de pratiques, d’informations, voire d’hommes. Le troisième arrondissement de police, qui correspond aux départements au-delà des Alpes, constitue par exemple un point d’observation privilégié pour analyser les échanges entre les bureaux des directions générales (Turin, Florence, Rome), les commissariats généraux (Gênes, Livourne) et les préfectures italiennes (Lucrezio Monticelli, 2018). À l’échelle impériale, le maillage territorial qui se dessine dépasse la dimension départementale (qui reste cependant le point de départ auquel les fonctionnaires font toujours référence) et nous amène à nous pencher sur les stratégies de surveillance « trans-étatiques » mises en œuvre par les polices, ainsi que par les diplomaties impériales et des États alliés (Di Fiore, et alii, 2019). À cet égard, il est important de prendre en compte les connexions policières établies entre les fonctionnaires en poste dans les zones frontalières de l’Europe napoléonienne. Cette perspective permet notamment de repenser les dynamiques du contrôle étatique qui se déploient aux frontières politiques et au-delà de celles-ci, en abordant les géographies policières aux marges de l’Empire.

C’est donc à travers cette approche que l’on pourra envisager les multiples facettes du « modèle impérial » de police bâti par l’administration napoléonienne dans l’espace européen au début du XIXe siècle. Les propositions de communication (max. 2500 caractères), formulées en français, italien ou anglais, seront envoyées aux organisateurs (jeannelaurelequang@gmail.com, antoine.renglet@uclouvain.be; francescosaggiorato@gmail.com) pour le 15 mars 2021 et devront être accompagnées d’un court curriculum vitae.

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Napoleonic policing offers the paradox of being both familiar and little explored. Few periods in police historiography have given rise to so many myths as the Consulate and the First French Empire; the fancied omnipotence of Napoleon’s police still today feeds on the fascination for state conspiracies and the great figures of the regime who themselves often contributed – as early as the 19th century – to build an enduring aura of mystery around the institution. In recent years, however, more and more research hasbeen developing to fundamentally renew our knowledge of the various aspects of policing under Napoleonic rule. While insights into specific policing practices or specific regions of the Empire are now available to highlight heterogeneity, partial modernization efforts and the problems encountered in sensitive areas of imperial control, it must be underlined that many remits of the Empire’s policing system remain grey areas. The aim of this international conference is to question the link between policing and the imperial space by exploring issues of administration, policing practices and territorial control in both the so-called départements de l’intérieur and those annexed—as well as in all other spaces under imperial control (such as satellite states and overseas territories). Its ambition will be to highlight the diversity of policing configurations and their respective evolutions across the Empire by comparing several space profiles (old départements vs. new annexed ones, border départements vs. rural ones of “central France”, colonies, areas under military rule, etc.) and to gather these profiles into a comprehensive picture allowing us to question multiple aspects of public order for each of them on various scales. It will thus become possible to examine the types of interdependence created between the different levels of the policing hierarchy and the different spaces of the Empire in order to outline the networks of surveillance and control connecting all territories administered by the imperial regime and its local bureaucracies.
A first line of inquiry will seek to question the existence or absence of a centralized police system by re-examining the relationship between center and periphery(ies). This line of study will also question the interplay between policing and politics by considering the relationship between local public order and directives from Paris. In this perspective, the role of the Conseillers d’État in charge of the police districts created by Fouché offers a relevant point of reference – among others – for understanding how information and directives circulated between central and local levels. This initial approach also makes it possible to compare different spaces and to question the coexistence of several “police worlds” within the Napoleonic space: as opposed to a number of départements considered as “sensitive” and focusing police attention and resources, others – especially rural ones – seem to be neglected (as they also have been by past or present historiography). It also invites to observe how legacies of the past were reinterpreted within law enforcement practices, how former lower police agents were sometime kept in place, and how policing technologies that were already existing under the Ancien Régime were still in use. It will therefore become possible to explore the multiple ways in which the maintenance of public order manifested itself in these different spaces by further questioning how – and by whom – policing was exercised when material and financial means were insufficient. We will thus consider the specific role of municipalities in maintaining law and order at first local level and that of prefects at département level; we will also consider how, on an even more microscopic scale, public order was exercised with the assistance of various socioinstitutional agents: police officers, gendarmes, military forces, national guards, country and forest rangers—as well as parish priests, notables, etc. This comparative perspective must be enriched by contributions focused on public order in the French colonies and aiming to consider the specificity or similarity of such spaces in terms of policing; likewise with contributions on the various satellite spaces (Kingdom of Westphalia, Kingdom of Naples, etc.) and questioning in particular the interactions between the imperial authorities and their local counterparts. In addition, the analysis of the workings of the imperial police system and its bureaucracy must not lead us to overlook the issue of police archives. Particular attention will therefore be paid to their characteristics and uses.
A second line of inquiry will aim to discuss the existence of policing connections on an Empirewide scale through the examination of several alternative configurations. By taking into account recent developments in historiography related in particular to the imperial turn concept, this multi-scale analysis perspective will make it possible to highlight the adaptations of the imperial policing apparatus to the various local, regional and trans-regional contexts in which the Napoleonic police – or the various agents in charge of policing missions – had to act. As shown by the collective work recently edited by Catherine Denys, administrative models circulate and hybridize in contact with the fields where they are established; in this perspective, we must not only focus on studying the transmission of orders “from above” and their application – or absence of application – on the ground but also on the horizontal circulation of practices, information and even individuals. The third police district – corresponding to the départements beyond the Alps – provides, for example, a privileged point of observation for the analysis of exchanges between the offices of the Directions Générales (Turin, Florence and Rome), the Commissariats Généraux (Genoa, Livorno) and the Italian prefectures. At the imperial level, the territorial network thus emerging extends far beyond the département – however much officials always referred to it as the essential starting point – and compelsus to examine the “trans-state” surveillance strategies implemented by policing institutions, as well as by imperial and allied state diplomatic services. In this regard, it is equally necessary to take into account policing connections established between officials posted in the border areas of Napoleonic Europe. By exploring policing geographies on the margins of the Empire, this perspective makes it possible to rethink the dynamics of state control right along political borders as well as beyond them. This approach will therefore enable us to consider the multiple facets of the overall “imperial model” of policing built by the Napoleonic administration in the European space at the beginning of the 19th century.

Proposals in French, Italian or English (max. 2500 signs) should be sent with a short curriculum vitae to jeannelaurelequang@gmail.com, antoine.renglet@uclouvain.be and francescosaggiorato@gmail.com by March 15, 2021.

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La polizia napoleonica si presta al paradosso di essere al tempo stesso celebre e poco conosciuta. La rappresentazione paradigmatica di un sistema di controllo napoleonico onnipresente e pervasivo deriva dal fascino esercitato dai complotti orchestrati contro il regime, nonché dalle biografie dei grandi personaggi che, fin dal XIX secolo, contribuirono ad acuirne l’immagine sulfurea ancora oggi dominante. Negli ultimi anni, tuttavia, una ricca produzione storiografica ha consentito di rinnovare in profondità le conoscenze legate alle istituzioni di matrice francese incaricate del mantenimento dell’ordine. In particolar modo, l’attenzione è stata rivolta alle pratiche di polizia (Le Quang, 2020) e alle regioni strategiche dell’Impero (Lignereux, 2012; Denys, 2013; Renglet, 2016; Lucrezio Monticelli, 2018; Saggiorato, 2019) gettando luce sulla eterogeneità delle forme di governo imperiali, tanto quanto sui diversi aspetti ancora inesplorati del sistema poliziesco napoleonico.
Questo convegno internazionale si pone come obiettivo quello di interrogare lo stretto legame tra la polizia e lo spazio imperiale attraverso l’analisi delle amministrazioni, delle prassi poliziesche e dei dispositivi di controllo del territorio e della popolazione adottati dal regime napoleonico nei dipartimenti francesi “dell’interno” e in quelli annessi, così come nelle realtà statuali gravitanti su Parigi, come per esempio gli Stati satellite e i territori d’oltremare. Le configurazioni poliziesche possono in questo senso essere comparate prendendo in esame ritagli territoriali differenti (ambienti rurali, zone di frontiera, colonie, territori sotto l’occupazione militare, ecc.) allo scopo di fare emergere le diverse declinazioni dell’ordine pubblico nella compagine europea dei primi anni dell’Ottocento. In questa prospettiva, lo studio delle relazioni di interdipendenza tra le gerarchie poliziesche del Grand Empire si presta alla ricostruzione delle reti di sorveglianza che connettevano gli organi di governo imperiale agli apparati burocratici territoriali disseminati nell’Europa napoleonica.
La prima linea di ricerca si propone riflettere sull’esistenza di un sistema poliziesco centralizzato reinterrogando la delicata questione del rapporto tra il “centro” e le sue “periferie” (Broers, 2001). Tale approccio permette, in primo luogo, di ripensare il legame tra polizia e politica, considerando le interrelazioni fra l’ordine pubblico locale e le direttive provenienti da Parigi. In particolare, lo studio del ruolo dei consiglieri di Stato incaricati della direzione degli arrondissements di polizia (creati dal ministro Fouché) consente di mettere a fuoco le procedure di circolazione delle informazioni lungo la filiera verticale tra il ministero e le autorità periferiche. Questo primo angolo visuale permette inoltre di comparare spazi tra loro differenziati e di interrogare la coesistenza di molteplici mondes policiers (Lignereux, 2012) nello spazio napoleonico: di fronte ad alcuni dipartimenti considerati “sensibili” su cui si concentravano l’attenzione e le risorse governative, ve ne erano altri invece, specie nelle zone rurali, che sembravano essere trascurati dalla polizia (suscitando di conseguenza un minore interesse da parte della storiografia passata e presente). D’altro canto, si avrà modo di porre l’accento sulla permanenza di pratiche e tecniche poliziesche di antico regime, nonché sulla sostanziale continuità operativa dei vecchi corpi di guardia – riassorbiti tra i ranghi del personale delle istituzioni napoleoniche – al fine di interrogare le diverse modalità di gestione dell’ordine pubblico a partire dallo studio dei soggetti che, in prima persona, esercitavano funzioni di polizia. A tale proposito, è importante sottolineare il ruolo giocato dalle municipalità, dalle sottoprefetture e dalle prefetture nell’esercizio delle attività poliziesche, senza per questo tralasciare il fondamentale contributo fornito, su scala locale, da una variegata gamma di attori socio-istituzionali (si pensi in particolare agli agenti di polizia, ai gendarmi, ai soldati di linea, alle guardie nazionali, alle guardie campestri e forestali, così come ai parroci e ai notabili, ecc.). L’ottica comparativa sarà arricchita, da un lato, dai contributi sull’ordine pubblico nelle colonie francesi, al fine di valutare la specificità di questi spazi sul piano del mantenimento poliziesco dell’ordine; dall’altro lato, ad essere considerati saranno i diversi regimi territoriali degli spazi assoggettati (come il Regno d’Italia, il Regno di Napoli e il Regno di Vestfalia). Un ultimo aspetto esaminato riguarderà invece la questione degli archivi della polizia i quali rivestono, dal punto di vista degli usi e delle tecniche di produzione e raccolta del materiale documentario, una importanza essenziale per comprendere i meccanismi di funzionamento del sistema poliziesco imperiale e delle sue burocrazie.

La seconda linea di ricerca ha come obiettivo quello di indagare le connessioni poliziesche su scala imperiale per mezzo dell’esame di casi di studio territoriali. Questa prospettiva di analisi multiscalare, che risponde alle più attuali sollecitazioni provenienti dall’imperial turn (Burbank, Cooper, 2010), consente di fare emergere la plasticità degli strumenti di governo imperiale nei diversi contesti geografici (locali, regionali, così come transregionali) in cui fu introdotto il dispositivo poliziesco francese. Come dimostrato dai lavori raccolti nel recente volume collettaneo diretto da Catherine Denys (2012), i modelli amministrativi circolavano ibridandosi con le realtà territoriali con cui entravano in contatto (si veda anche Lignereux, 2012). Pertanto si avrà modo di riflettere, oltre che sullo studio dei meccanismi verticali di trasmissione degli ordini dai ministeri alle amministrazioni periferiche, anche sulle forme di circolazione orizzontali e transfrontaliere di pratiche, tecniche e informazioni tra il personale di polizia imperiale e quello dei paesi limitrofi. I dipartimenti italiani au-delà des Alpes, che formavano il terzo arrondissement di polizia dell’Impero, costituiscono per esempio un punto di osservazione privilegiato per esaminare i vettori di scambio tra gli uffici delle direzioni generali (a Torino, Firenze e Roma), i commissari generali (a Genova, Livorno) e le prefetture (Lucrezio Monticelli, 2018). Le trame amministrative territoriali, oltrepassando la mera dimensione dipartimentale, gettarono le basi per il consolidamento di reti “transstatali” di sorveglianza tra le polizie e le diplomazie napoleoniche (Di Fiore, et alii, 2019). Lo studio delle connessioni poliziesche ai margini dell’Impero permette dunque di ripensare le dinamiche di controllo statale a distanza che si dispiegavano ben oltre le frontiere politiche, al di là dei circoscritti spazi di sovranità dei singoli Stati. Attraverso questo approccio potranno essere quindi esaminate le molteplici sfaccettature del “modello imperiale” di polizia fondato dalle amministrazioni napoleoniche nello spazio europeo di inizio Ottocento.

Le proposte di comunicazione (massimo 2500 caratteri), che potranno essere formulate in francese, italiano o inglese, saranno inviate agli organizzatori (jeannelaurelequang@gmail.com; antoine.renglet@uclouvain.be; francescosaggiorato@gmail.com) entro il 15 marzo 2021 e dovranno essere corredate da un breve curriculum vitae.

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Références bibliographiques/Bibliographical references:
Michael BROERS, « Napoleon, Charlemagne, and Lotharingia : Acculturation and Boundaries of Napoleonic Europe », The Historical Journal, vol. 44, 2001-1, p. 135-154.
Jane BURBANK and Frederick COOPER, Empires in World History. Power and the Politics of Difference, Princeton, Princeton University Press, 2010.
Catherine DENYS (dir.), Circulations policières : 1750-1914, Villeneuve-d’Ascq, Presses universitaires du Septentrion, 2012.
Catherine DENYS, La police de Bruxelles entre réformes et révolutions (1748-1814) : police urbaine et modernité, Turnhout, Brepols, 2013.
Laura DI FIORE, Jonas HAGMANN, Aurélien LIGNEREUX, Beatrice DE GRAAF, Christos ALIPRANTIS, Chiara LUCREZIO MONTICELLI, Clive EMSLEY, « National security as a transnational issue. The nineteenth-century origins », Contemporanea, XXII, 4, 2019, p. 609-651.
Jeanne-Laure LE QUANG, « Position de thèse : Haute police, surveillance politique et contrôle social sous le Consulat et le Premier Empire, 1799-1814 », Annales historiques de la Révolution française, n° 399, 2020-1, p. 215-225.
Aurélien LIGNEREUX, Servir Napoléon : policiers et gendarmes dans les départements annexés, 1796-1814, Seyssel, Champ Vallon, 2012.

Chiara LUCREZIO MONTICELLI, Roma seconda città dell’Impero. La conquista napoleonica dell’Europa mediterranea, Roma, Viella, 2018.
Antoine RENGLET, « Un système policier impérial ? Le commissaire général et la police municipale d’Anvers (1808-1814) », Crime, Histoire & Sociétés / Crime, History & Societies, vol. 20, n° 1, 2016, p. 107-127.
Francesco SAGGIORATO, « Migrations saisonnières et procédures d’identification dans l’Apennin septentrional à l’époque napoléonienne », Cahiers d’histoire. Revue d’histoire critique, n° 143, 2019, p. 59-73.

Comité d’organisation/Steering comittee :

Jeanne-Laure Le Quang (Université Paris 1-Panthéon Sorbonne)
Antoine Renglet (Université catholique de Louvain)
Francesco Saggiorato (Università di Roma, Tor Vergata – Université Paris 1-Panthéon Sorbonne)
Aurélien Lignereux (IEP-Grenoble)
Marina Formica (Università di Roma “Tor Vergata”)
Chiara Lucrezio Monticelli (Università di Roma “Tor Vergata”)
Institutions organisatrices/Organizational institutions:
Société des Études robespierristes
Université catholique de Louvain
Université Paris 1 Panthéon Sorbonne
Università di Roma, Tor Vergata
Comité scientifique/Scientific comittee :
Gilles Bertrand (Université de Grenoble)
Jacques-Olivier Boudon (Université Paris 4-Sorbonne)
Michael Broers (Oxford University)
Vincent Denis (Université Paris 1-Panthéon Sorbonne)
Catherine Denys (Université de Lille)
Laura Di Fiore (Università Francesco II – Napoli)
Maria Pia Donato (CNRS Paris-IHMC)
Stefano Levati (Università di Milano)
Virginie Martin (Université Paris 1-Panthéon Sorbonne)
Xavier Rousseaux (Université catholique de Louvain/FNRS)
Lieu / location :
Rome: Palazzo Caetani ; Museo napoleonico di Roma
Dates :
22-24 septembre 2021